Publié dans Politique

Candidat Rajoelina à Ambilobe - «  Mes réalisations effraient mes adversaires »

Publié le mercredi, 11 octobre 2023

Le candidat portant le dossard numéro trois Andry Rajoelina reste dans le nord du pays pour son deuxième jour de campagne. Il a commencé sa journée par une rencontre avec la population de la Commune d’Anivorano Nord, dans le District d’Antsiranana II, avant de rallier Sirama Ambilobe puis Ambilobe-ville en fin de journée. 

Comme la veille à Antsiranana, le Président sortant et candidat à sa propre succession a été accueilli à chacun de ses déplacements par une vague orange. Les lieux de rendez-vous étaient à chaque fois bondés depuis plusieurs heures à l’avance. Des milliers de partisans qui attendaient avec impatience leur favori. Une affluence qui montre et démontre la cote de popularité importante que le candidat a dans cette partie septentrionale de la Grande île. 

Durant ces meetings, il n’a pas manqué de mettre l’accent sur les nombreuses infrastructures mises en place sous son premier mandat. Il rappelle notamment les infrastructures de santé, sportives mais surtout les infrastructures routières. Le prétendant à Iavoloha met particulièrement en exergue la réalisation de la route nationale 5a entre Ambilobe et Vohémar, que les usagers peuvent effectuer aujourd’hui en trois heures de temps contre des jours auparavant.

Coupe du Monde 

«  Ce sont ces réalisations qui effraient les adversaires  d’Andry Rajoelina »,  affirme le candidat dans un discours prononcé à Ambilobe. Et lui de dénoncer à cette occasion les manœuvres des autres candidats à la présidentielle regroupés au sein d’un collectif, basées sur rien de concret. « Ils font tout pour empêcher la tenue de l’élection présidentielle. C’est comme une compétition, comme une coupe du Monde. Lorsque vous ne vous présentez pas sur la zone de compétition, vous serez déclarés forfaits », lance-t-il. 

L’Opposition boycotte la campagne électorale à cause de certains dysfonctionnements qu’elle dit avoir constatés dans le processus électoral. A ce stade de la compétition, si ces candidats ne faisaient pas campagne voire se retiraient, on ne pourrait plus parler de boycott mais de forfait. Ces prétendants à Iavoloha ont en effet rempli toutes les formalités de la compétition et ont même payé les 200 millions d’ariary exigés. Somme d’ailleurs qu’elle ne pourrait pas récupérer puisque s’ils s’entêtent, ils seront tout simplement forfaits. 

Le porte étendard des Orange pour sa part réitère sa volonté d’avancer. Il dit d’ailleurs avoir pleinement confiance envers la population surtout celle d’Ambilobe pour le réélire. « Ceux qui sont derrière resteront derrière. Nous, nous allons vaincre », harangue Rajoelina. Pour le nouveau mandat qu’il demande à la population, Andry Rajoelina s’est engagé à faire davantage pour les femmes et les jeunes. 

Mais pour pouvoir mettre en œuvre ses engagements, il appelle les électeurs à lui apporter une nouvelle fois leur aide afin qu’il puisse les aider en retour. En attendant qu’il invente d’autres arguments demain, le collectif des candidats se retrouve en bien mauvaise posture face au TGV Andry Rajoelina qui, au train actuel, risque effectivement de faire le 1er Tour dia Vita. 

 

La Rédaction

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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